Argument
Du vacillement des dialectiques phalliques ordinaires et de la mise au jour des logiques de la civilisation œdipienne, qui en ébranlent les théorisations par retour de ses propres initiatives critiques et la mise en circulation des savoirs sur le sexuel, la psychanalyse peut en accueillir les effets : en se soutenant des questionnements et des propositions subjectives actuelles adoptées et/ou créées pour se situer et fonctionner dans le paysage sexuel en ce 21e siècle — par le sexe, par le genre, phallique/pas-tout/hors-phallus — ; en dégager les apports et les impasses.
Invitation à penser et re -penser les identités sexuelles, de transition, les sexuations, un troisième sexe, l’ a -sexuation, le désir, le phallus, les jouissances, le performatif et le signifiant, le fantasme, la bisexualité psychique constitutive, la norme sociale/sexuelle, la fonction de l’analyste, l’écriture épicène, les déformations de l’analyste, etc., par leurs échos dans le travail de pensée chez l’analyste, chez l’analysant·e, chez l ‘écrivain·e/auteur·e tels que des élaborations, des textes, des tentatives d’éclaircissement, par l’écriture et la parole, de l’expérience, en soutiennent l’effort.
Ouvrons un espace de conversations de recherche et d’enseignement, lié à la pratique clinique psychanalytique.
Chacun·e pouvant s’y reconnaître, cette proposition s’adresse à toustes, en particulier aux praticien·nes de la psychanalyse (analysant·e·s et/ou analystes), aux écrivain·es/auteurices.