Clinique du genre en psychanalyse : fin de partie
Publié sur internet, janvier 2025.
Voilà près de vingt ans que la part la plus visible de mes recherches en psychanalyse a été consacrée aux questions dites de genre. Un paquet d’années, de textes, de prises de paroles pour interroger, proposer, tenter des compréhensions au risque de l’errance et de l’invention.
J’ai beaucoup appris, avec enthousiasme. Mais je suis d’abord praticien, avant d’être chercheur si je puis dire.
Lorsque j’ai commencé dans cette voie, traiter du genre en psychanalyse était peu visible. Si le milieu psychanalytique semblait assez hermétique ou opposé devant l’arrivée de ce nouvel objet, une forme de désintérêt permettait de s’y consacrer sans faire peur à quiconque. Ce n’était pas satisfaisant mais cela permettait de mener des recherches sérieuses.
Depuis, continuer d’avancer dans ce champ expose la pratique et les personnes à de nombreux aléas qui méritent d’y prendre garde, voire de s’en défendre. Ces questions sont devenues de plus en plus problématiques pour le milieu psychanalytique. C’est insatisfaisant et pas sans conséquences.
Comme praticien, je choisis de préserver ma pratique. Comme chercheur, je mets fin à ce que j’avais appelé en 2006, pour me servir de fil, Clinique du genre en psychanalyse.
L’ensemble des travaux peu ou prou établis restent disponibles ici : articles, thèse, livres, des tableaux et des schémas, jusqu’aux trois épisodes de la tentative de conversations.
Vincent Bourseul, janvier 2025.
